All FAQs (Helpie FAQ)
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FAQ Helpie
- Où en est la recherche sur le facteur de transmission familial par gêne ?Pr TOUZEAU : des mutations rarissimes du gène DIS3 ont été retrouvées dans certains cas familiaux. Voir travaux du Pr Charles DUMONTET à Lyon : Etude-genetique-des-dysglobulinemies-familiales.pdf (af3m.org) .
- Avec le Velcade les neuropathies sont-elles définitives ?Pr Aurore PERROT : Afin d’éviter que les neuropathies ne deviennent définitives, atteignent un niveau « sévère » fait qu’il devient difficile de les annuler après traitement, on veille à réduire autant que possible la dose prescrite. Dr Laurent FRENZEL : la disparition des neuropathies peut dans certains cas mettre plusieurs mois, voire années. En plus des traitements pour les douleurs qui peuvent vous être proposés, la pratique d’une activité physique adaptée régulière est dans la mesure du possible recommandée.
- Quand le pic est à 0, peut-on dire qu’on est guéri du myélome ?Pr Aurore PERROT : malheureusement non, quand le pic est à 0 on dit que vous bénéficiez d’une très bonne réponse ou d’une réponse complète, mais pour autant on ne peut évoquer une guérison, une rechute reste possible.
- Que peut-on dire concernant l’espérance de vie des malades du myélome ? s’améliore-t-elle d’année en année ? est-elle supérieure à 7 ansPr Aurore PERROT : L’espérance de vie des malades du myélome a plus que doublé en 10 ans, tout dépend de l’âge, mais en moyenne, on est aujourd’hui surement au-delà de 7 ans.
- Après deux ans de rémission est-il nécessaire de réaliser régulièrement un suivi par prise de sang ?Dr Laurent FRENZEL : Oui, il faut continuer la surveillance en général avec des prises de sang tous les 3 mois.
- Que signifie l’expression de maladie résiduelle ?Dr Laurent FRENZEL : même avec un pic ramené à zéro, il peut subsister dans la moelle des cellules malignes (plasmocytes). La maladie résiduelle représente le % de cellules malignes encore présentes dans la moelle, entre une sur cent et une sur un million.
- Le passage d’un myélome classique à un myélome à chaînes légères est-ce plus dangereux pour l’avenir du malade ?Pr Aurore PERROT : Non, mais il faut savoir le surveiller spécifiquement
- Quelle est la place des biphosphonates ? Durée de prise ?Pr Aurore PERROT : On les prescrit quand il y a une atteinte osseuse, sur une durée de 2 ans en général
- Peut-on un jour envisager de pouvoir parler de guérison et vivre sans traitements lourds permanents ?Pr Aurore PERROT : On y travaille dur, mais je crains qu’on ne puisse garantir une guérison pour tous les malades, un des progrès attendus est que les malades puissent accéder à des périodes de rémission sans traitement plus longues.
- Les anti inflammatoires naturels (plantes, H E) sont-ils déconseillés, voire interdits pour les malades du myélome ?Pr Olivier DECAUX : Il faut rester prudent avec ces traitements naturels, car certains de leurs composants peuvent conduire à des effets secondaires, à des interactions médicamenteuses – la règle est de demander à votre médecin qu’il regarde la composition.
- A partir de quel taux du pic monoclonal considère-t-on qu’il y a rechute ?Pr Cyrille TOUZEAU : On parle habituellement de rechute lorsque le pic remonte d’au moins 20% par rapport à son niveau le plus bas, et que cette augmentation représente au moins 5 g/L.
- Peut-on prendre des antis inflammatoires avec un myélome ?Pr Cyrille TOUZEAU : Non, pour éviter d’être confronté à un risque d’insuffisance rénale accru
- La rechute est-elle systématique après une autogreffe ? Y a-il des patients qui n’en ont pas eu après l’autogreffeDr Margaret MACRO : Non une rechute après une autogreffe n’est pas systématique, bien qu’elle reste à ce stade fréquente, avec une période de rémission très variable suivant les patients.
- Quel est le référentiel actuel pour le traitement du myélome en vigueur en France ?Dr Laurent FRENZEL : Le référentiel évolue rapidement grâce aux résultats des différentes études engagées. Pour les rechutes, plusieurs stratégies de traitement sont possibles. C’est décidé au cas par cas. Le traitement qui va vous être proposé va, notamment, dépendre des traitements dont vous avez bénéficié avant.
- Quels sont les effets secondaires les plus fréquents des Anticorps bispécifiques ?Pr Aurore PERROT : Les effets indésirables majeurs les plus fréquents sont des épisodes de fièvre lors des premières injections, et un risque d’infections aggravé.
- Les lésions osseuses cicatrisent-elles complètement après traitement au Zométa ?Dr Margaret MACRO : La maladie peut cicatriser complètement, mais l’os reste fragile car il y a eu perte de masse osseuse.
- Peut-on prendre des antis inflammatoires avec un myélome ?Pr Cyrille TOUZEAU : Non, pour éviter d’être confronté à un risque d’insuffisance rénale accru.
- J’ai un MM à chaînes légères, je suis à ma 2ème ligne de traitement, par suite d’une fracture de la T11 j’ai bénéficié d’une cimentoplastie. Ma question : est-ce que les douleurs dorsales permanentes sont normales avec mon traitement ?Pr Olivier DECAUX : Certaines douleurs peuvent persister au long cours, notamment lorsqu’il y a des tassements de vertèbres – et cela y compris si vous êtes en rémission.
- Les anti inflammatoires naturels (plantes, H E) sont-ils déconseillés, voire interdits pour les malades du myélome ?Pr Olivier DECAUX : Il faut rester prudent avec ces traitements naturels, car certains de leurs composants peuvent conduire à des effets secondaires, à des interactions médicamenteuses – la règle est de demander à votre médecin qu’il regarde la composition.
- Je suis un malade âgé (75 ans) non autogreffé, une réponse partielle (baisse de 50% du pic) est-elle considérée comme assez satisfaisante et peut-elle durer ?Pr Aurore PERROT : Oui, c'est déjà très bien, la réponse peut encore s’améliorer avec le temps, en poursuivant votre traitement.
- J’ai 75 ans et fais 1h de sport par jour. Mon pic est passé de 11,1 à 1,1 en 10 mois, puis j'espère le ramener à 0 et si oui en combien de temps ?Pr Aurore PERROT : Il faut vérifier que le petit pic résiduel est vraiment le myélome : si vous êtes traité par daratumumab ou isatuximab, il peut s’agir de la détection du médicament dans le sang.
- Quelle est la place des biphosphonates dans le traitement du myélome ? Durée de prise ?Pr Aurore PERROT : On les prescrit quand il y a une atteinte osseuse, sur une durée de 2 ans en général.
- Pensez-vous qu’en cas de rechute ou de traitement de première ligne, on supprimera la dexaméthasone dans les années à venir ?Pr Cyrille TOUZEAU : Oui probablement, surtout chez les patients plus âgés, en tout cas la dexaméthasone sera le plus souvent arrêtée après quelques cycles.
- Les anti inflammatoires naturels (plantes, H E) sont-ils déconseillés, voire interdits pour les malades du myélome ?Pr Olivier DECAUX : Il faut rester prudent avec ces traitements naturels, car certains de leurs composants peuvent conduire à des effets secondaires, à des interactions médicamenteuses – la règle est de demander à votre médecin qu’il regarde la composition.
- 8 cycles de RVD en induction, est-ce un maximum ?Dr Laurent FRENZEL : Non, ce n’est pas forcément un maximum. Cela va dépendre de votre réponse et de la façon dont vous supportez ce traitement.
- Combien de temps dure le traitement d’entretien (maintenance) proposé après une autogreffe ? Comment sont prises les décisions ?Dr Laurent FRENZEL : Cela est décidé au cas par cas, mais en général, on propose deux ans de maintenance. Cette durée peut être raccourcie, ou prolongée, en fonction notamment de la tolérance au traitement.
- Peut-on prendre des antis inflammatoires avec un myélome ?Pr Cyrille TOUZEAU : Non, pour éviter d’être confronté à un risque d’insuffisance rénale accru.
- Après une autogreffe, le traitement de consolidation faut-il maintenir un traitement anti infectieux durant le traitement d’entretien ?Pr Olivier DECAUX : Oui tant que vous êtes en traitement, y compris en traitement d’entretien ce traitement anti-infectieux doit être poursuivi, car votre système immunitaire reste fragile.
- J’ai un MM à chaînes légères, je suis à ma 2ème ligne de traitement, par suite d’une fracture de la T11 j’ai bénéficié d’une cimentoplastie. Ma question : est-ce que les douleurs dorsales permanentes sont normales avec mon traitement ?Pr Olivier DECAUX : Certaines douleurs peuvent persister au long cours, notamment lorsqu’il y a des tassements de vertèbres – et cela y compris si vous êtes en rémission.
- Pensez-vous qu’en cas de rechute ou de traitement de première ligne, on supprimera la dexaméthasone dans les années à venir ?Pr Cyrille TOUZEAU : Oui probablement, surtout chez les patients plus âgés, en tout cas la dexaméthasone sera le plus souvent arrêtée après quelques cycles.
- Quelle est la place des biphosphonates dans les traitements du myélome ? Durée de prise ?Pr Aurore PERROT : On les prescrit quand il y a une atteinte osseuse, sur une durée de 2 ans en général
- Une seconde autogreffe après une première rechute est-elle envisageable, utile ?Pr Aurore PERROT : Cela peut s’envisager, surtout si une longue rémission a été obtenue après la première autogreffe.
- Quelle quantité de cellules souches faut-il recueillir pour le greffon, avant une autogreffe ?Dr Laurent FRENZEL : plusieurs millions
- Quelle est la différence entre translocation t(4;14) et t(8;14) en terme de risque ?Pr Aurore PERROT : la translocation t(4;14) est plus fréquente mais le risque associé est hétérogène : il y a des t(4;14) intermédiaires et des t(4;14) de haut risque ; la translocation t(8;14) est probablement intermédiaire.
- Après une autogreffe, le traitement de consolidation faut-il maintenir un traitement anti infectieux durant le traitement d’entretien ?Pr Olivier DECAUX : Oui tant que vous êtes en traitement, y compris en traitement d’entretien ce traitement anti-infectieux doit être poursuivi, car votre système immunitaire reste fragile.
- La translocation t(4 :14) est-elle un facteur de haut risque ?Pr Cyrille TOUZEAU : Actuellement, la translocation t(4;14), en l’absence d’autre anomalie de haut risque (délétion 17, anomalies du chromosome 1), n’est plus considérée comme un facteur de haut risque.
- Les myélomes à Chaînes Légères sont-ils moins “graves” que les myélomes à Protéines multiples ?Pr Aurore PERROT : non, il n’y a pas de différence. La “gravité” dépend surtout des caractéristiques biologiques (atteinte rénale, albumine, béta2-microglobuline, analyse des chromosomes) et aussi de la qualité de la réponse au traitement.
- Quel est le rôle des chaînes légères ?Pr Aurore PERROT : c’est un constituant des anticorps. En excès, elles peuvent se précipiter dans les tubules des reins et les fragiliser.
- Âgée de 40 et j’ai été diagnostiqué d’un MGUS, mon papa 78 ans est traité pour un myélome, est-il utile de prendre contact avec le Pr Dumontet de Lyon qui en charge d’une étude sur la génétique des dysglobulinémies familiales ?Pr Cyrille TOUZEAU : Bien que vous soyez très jeune, je ne pense pas que cela soit utile. En effet, les cas de MGUS sont fréquents, cela ne justifie pas une enquête familiale même si des cas de myélome ont été diagnostiqués dans votre famille. Enfin, une telle étude ne changera rien à votre surveillance.
- Le myélome est-il une maladie avec un caractère héréditaire ?Pr CyrilleTOUZEAU : Non, les cas de myélome familiaux sont exceptionnels
- La présence de cellules du myélome sur un organe, ex : un amas sur le foie est-elle un facteur aggravant ?Pr Cyrille TOUZEAU : La présence de cellules du myélome en dehors de la moelle osseuse est de fait considérer comme un peu plus grave.
- Combien de temps un os abîmé met-il pour se reconstituer ?Pr Cyrille TOUZEAU : Il faut plusieurs mois pour qu’il se consolide complètement.
- Je suis en rémission d’un Myélome non secrétant, le pet-Scan est-il le seul examen qui permet de déceler une rechute ?Pr Olivier DECAUX : Pour les myélomes non sécrétants le TEP est effectivement un très bon examen pour dépister les rechutes – sachant que dans l’intervalle entre 2 TEP nous nous basons sur les examens biologiques de routines (numération des globules, calcium, fonction rénale) et bien sur la clinique (douleurs osseuses).
- S’il y a présence d’un pic monoclonal, cela signifie-t-il qu’il y a forcément des plasmocytes tumoraux dans la moelle, que ceux-ci peuvent être mesurés en réalisant un myélogramme?Pr Cyrille TOUZEAU : Oui le pic reflète la quantité de cellules du myélome (=plasmocytes) présents au sein de la moelle osseuse
- Une densitométrie osseuse est utile lorsque l’on a un myélome ?Dr Laurent FRENZEL : En général, on utilise peu la densitométrie dans le myélome. On préfère d’autres techniques d’imagerie comme les IRM ou encore le PET scanner.
- Les dents qui se fragilisent sont-elles un signe du myélome ?Pr Aurore PERROT : Non pas classiquement
- J’ai à la fois un pic monoclonal et des chaînes légères lambda élevées. Est-ce un cumul de deux maladies différentes ?Dr Laurent FRENZEL : Non il s’agit dans les deux cas d’un myélome,avec des marqueurs de suivi qui sont différents.
- A quand une alternative au si désagréable prélèvement de moelle osseuse, nécessaire pour réaliser un myélogramme ?Pr Aurore PERROT : les biologistes cherchent une alternative… Il y a une technique appelée Bloodflow, initialement développée par les Espagnols, qui est en cours d’évaluation. Cela nécessite quand même de prélever 50 ml de sang, c’est peut-être la solution future.
- Une plasmocytose, c’est quoi ?Pr Cyrille TOUZEAU : c’est un “amas” de cellules du myélome (plasmocytes), on parle encore de plasmocytome.
- Quels sont les critères qui font passer du statut de myélome indolent au myélome multiple qui nécessite un traitement ?Pr Cyrille TOUZEAU : la survenue d’une anémie, d’une insuffisance rénale, de lésions osseuses ou d’un excès de calcium. Un ratio de chaînes légères > 100, plus de 60 % de plasmocytes dans la moelle ou la présence de certaines lésions à l’IRM peuvent également faire discuter de l’initiation d’un traitement.
- Est-ce qu’un myélome peut rester indolent (stade 1) plusieurs années ?Pr Cyrille TOUZEAU : oui.
- La surveillance de l’insuffisance rénale peut-elle se faire aussi par le dosage des chaînes légères ?Pr Cyrille TOUZEAU : Le dosage des chaînes légères nous sert plus à évaluer la maladie.
- Doit-on faire une IRM de contrôle tous les ans ?Pr Cyrille TOUZEAU : Il n’y a pas de rythme recommandé pour les IRM. C’est vraiment au cas par cas, en fonction de symptômes éventuels et des autres marqueurs de la maladie (pic…). Cependant, dans le cadre du suivi d’un myélome indolent, une surveillance régulière de l’imagerie est recommandée.
- Est-ce que les os atteints peuvent se reconstituer dans le temps ?Pr Cyrille TOUZEAU : Oui, l’os est un tissu vivant qui peut se régénérer si le traitement est efficace. Ce processus de réparation peut être long, et certains traitements comme la cortisone peuvent freiner ce processus.
- Comment peut-on calculer le taux de plasmocytes malades à partir d’un myélogramme ?Pr Cyrille TOUZEAU : On peut utiliser la technique de cytométrie en flux, technique qui permet de regarder les protéines exprimées par les cellules. Elle renseigne sur leur nature, leur caractère normal ou anormal et permet de distinguer les plasmocytes normaux des plasmocytes malades.
- À partir de quelle dose de chaînes légères Kappa est-on considéré en rémission complète ?Pr Aurore PERROT : Pour être déclaré en rémission complète, il faut que les chaînes légères soient normalisées (environ moins de 20 mg/L) mais aussi contrôler le myélogramme.
- Le passage d’un myélome classique à un myélome à chaînes légères est-ce plus dangereux pour l’avenir du malade ?Pr Aurore PERROT : Non, mais il faut savoir le surveiller spécifiquement